Objectifs
Ne cherchant pas la quantité mais la qualité, je me suis imposé, dès la fondation de Moria Méditation, une ligne de conduite : «proposer un enseignement de qualité, sérieux et profond».
Ma cible est donc de trouver des personnes assidues et qui s’investissent dans la patience.
Par expérience, je me suis aperçu que la motivation est toujours présente au début, mais devant certaines difficultés et par manque de patience, beaucoup abandonnent.
C’est pour cette raison que je ne donne pas de cours à des groupes, mais uniquement en individuel, en tête à tête.
Loin de moi de faire des salles pleines ou de la vidéo… les supermarchés de la méditation ne m’intéressent pas.
Après les bases, si celles-ci sont assimilées et pratiquées régulièrement, l’apprenant peut, s’il le souhaite, s’engager dans la phase de perfectionnement.
De même, en règle générale, je ne pratique pas la méditation guidée dans mes cours.
Je suis conscient que la majorité des centres de méditation utilise cette méthode, que l’on retrouve aussi à foison dans les rayons de certains magasins en DVD Audio, ainsi que des vidéos sur Internet et YouTube.
Je ne suis pas contre, bien sûr, ça peut aider, surtout dans les débuts, mais ayant été formateur pendant 24 ans, j’ai un attachement pour la pédagogie «apprendre à apprendre, pour mieux entreprendre».
Vous pourriez me dire qu’on apprend aussi par la méditation guidée, oui certainement, mais cette pratique rend l’élève dépendant à cette méthode. Si une personne a toujours besoin de cette méthode pour méditer, il n’évoluera jamais.
Pratiquant la méditation depuis plus de 50 ans, j’ai acquis cette certitude que l’autonomie (après avoir reçu les bonnes bases), est la meilleure façon d’apprendre à soi-même si on veut évoluer vers cet art qu’est la méditation.
Déroulement
1 – Le rythme de l’apprentissage de l’élève est fondamental
Le temps d’intégration d’une leçon ou d’un conseil est différent à chaque individu.
L’élève ne peut considérer qu’il a assimilé une leçon ou un conseil dans la mesure qu’elle soit devenue une habitude ou un réflexe.
2 – Je veux que l’élève soit «autonome»
Je ne souhaite pas qu’il soit dépendant de ma présence ou de la présence d’une autre personne pour pratiquer.
Je rappelle que mon but est que mes élèves soient capables de méditer dans n’importe quel endroit et à n’importe quel moment de la journée.
3 – Relaxation d’abord
Nous commençons toujours par une séance de respiration et par quelques mouvements.
4 – Remise d’un aide-mémoire
Avant de commencer un exercice, je l’explique, je remets un guide à l’élève pour qu’il puisse s’en imprégner, à son rythme et l’adapter à sa vision.
5 – Choix de la position
Chaque élève choisit la position avec laquelle il se sent le plus à l’aise : en tailleur, en lotus, demi-lotus, égyptienne, assis, allongé, debout…
Il s’installe sur un coussin ou sur un tabouret, son choix est très respecté. Le but est de ne pas se faire de mal et d’éviter toute souffrance.
Sagesse et Humilité
Gilbert Varin